Télépilotage en France : Analyse de la modification de l'arrêté espace du 3 décembre 2020

11.09.2023

Photo sur tablette depuis drone en ville

La réglementation autour du télépilotage de drones est un sujet complexe et en constante évolution. Récemment, la discussion sur une possible modification de l'arrêté espace du 3 décembre 2020 a suscité de nombreux débats au sein de la communauté des télépilotes et des organismes de formation. Cette modification pourrait avoir un impact majeur sur les activités télépilotées en France. Examinons les différents aspects de cette question.

Le contexte

La France compte un peu plus de 15 000 télépilotes exploitants, formés principalement aux scénarios nationaux (S1, S2, S3). En Europe, la majorité des télépilotes, près d'une centaine de milliers, volent déjà en scénario européen en catégorie Ouverte en zone urbaine. Le bilan des accidents est rassurant, avec un seul accident grave enregistré ces dix dernières années.

Les craintes liées à la modification de l'arrêté

Sécurité des tiers

La FPDC (Fédération Professionnelle du Drone Civil) a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité des tiers en cas de formation inappropriée au vol en zone urbaine. L'argument principal est que la modification pourrait engendrer des risques pour les personnes au sol.

Augmentation des vols sauvages

Certains acteurs du secteur craignent que la modification ne mène à une multiplication des vols sauvages. Cependant, d'autres soulignent que cela n'est pas directement lié à la réglementation R947 et que le phénomène existe déjà.

Impact sur les organismes de formation

La réforme pourrait affecter les organismes de formation dont l'activité repose sur l'argument que la formation en centre est obligatoire pour devenir télépilote professionnel.

Les arguments en faveur de la modification

Adaptation aux réalités du terrain

Certains organismes de formation ont anticipé cette réforme, proposant des formations en cohérence avec les besoins des professionnels, sans craindre la réforme.

Avancées technologiques

Avec l'évolution des technologies, les drones sont devenus plus sûrs et plus faciles à piloter, permettant une autoformation pour les novices.

Coût et accessibilité

La concurrence européenne de la formation pour la catégorie A2, entre 150 et 200 euros, pourrait rendre la formation plus accessible.

Conclusion

La possible modification de l'arrêté espace du 3 décembre 2020 suscite des débats complexes et nuancés. Les arguments et les craintes exprimés par les différentes parties prenantes méritent une attention et une analyse approfondies. Dans ce contexte changeant, les formations comme celle préparant au passage des examens théoriques OPEN A1/A3 et OPEN A2, proposées par des plateformes telles que prépa-drone.fr, peuvent jouer un rôle crucial dans l'adaptation à ces nouvelles réglementations et dans la formation continue des télépilotes à l'échelle nationale et européenne.